Facile de les dénicher mais difficile de s’en séparer ? | Québec PC
29 avril 2015,
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La Récupération de matériel Informatique à Québec & Montréal

Les appareils électroniques sont partout dans nos vies. On note un grand nombre de domaines dans lesquels on utilise les appareils électroniques. Ainsi, en télécommunication on peut prendre l’exemple des téléphones mobiles, des téléviseurs… Nous avons donc un très vaste choix d’appareils électroniques et les enseignes qui les distribuent au public ne sont pas du tout rares, ceci pour dire qu’il est très facile de les acquérir. Mais il semblerait toutefois qu’il n’est pas aussi facile de s’en défaire une fois qu’ils ne fonctionnent plus ou quand on souhaite les remplacer. Pourquoi cela ? Une fois que vous ne souhaitez ou ne pouvez plus utiliser ces appareils, il ne convient pas de les mettre avec vos autres déchets ou même de les conserver chez vous dans un coin tranquille pour qu’ils n’encombrent pas votre intérieur. En effet, cela reviendrait à les mélanger aux déchets quotidiens alors qu’ils font partie de la catégorie DEEE et de ne pas les faire recycler alors qu’ils représentent un danger potentiel pour votre propre santé ainsi que pour notre environnement.

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La Récupération Électronique à Montréal, qu’entend-on par DEEE

Il s’agit d’une catégorie de déchets qui comprend initialement tous les Déchêt Équipements Électriques et Électroniques en fin de vie. On note toutefois qu’il existe des équipements qui ne sont pas encore arrivés en fin de vie mais qui sont délaissés par leurs propriétaires, ces derniers voulant acquérir d’appareils plus « performants ». De ce fait, ces équipements deviennent également des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).

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De quelle manière les DEEE constituent-ils un danger si on ne les recycle pas?

La fabrication de ces équipements a nécessité le recours à plusieurs composants qui sont essentiels à leurs fonctionnements comme les plastiques mais également les métaux lourds et les métaux précieux. Il faut comprendre qu’une fois que ces équipements ne sont plus utilisés, ces métaux lourds peuvent devenir dangereux et/ou polluants à la suite d’une mise en décharge ou d’une incinération. En effet, les matières toxiques comme le mercure, le plomb ou encore l’arsenic et le cadmium se transforment en toxines plus dangereuses (dioxines, hydrocarbures…) au contact de l’air et du feu, celles-ci étant à l’origine, entre autres, de cancers et d’anomalies congénitales. Ainsi, la récupération informatique à Montréal, Longueuil & Québec constitue une très bonne alternative, sans compter que les métaux précieux que ces DEEE contiennent ainsi que d’autres matériaux comme l’acier, le verre, le cuivre, l’aluminium ou encore les plastiques peuvent également être récupérés et traités pour une réutilisation ultérieure dans la fabrication d’autres articles qui ne seront pas forcément des produits électroniques.

Il existe deux procédés relativement connus du public qui sont utilisés en matière de recyclage dont la revalorisation des appareils ainsi que le recyclage en lui-même. Il s’agit de deux procédés qui peuvent être associés car il y a certains appareils qu’on peut revaloriser tout en recyclant les éléments qui ont été remplacés étant donné qu’ils ne fonctionnent plus.

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Récupérons le matériel informatique pour séparer les composantes recyclables des toxiques

Il s’agit de récupérer les matériaux qui peuvent encore être réutilisés des appareils électroniques qui ne peuvent plus fonctionner. La récupération des matériaux réutilisables, des métaux et métaux précieux sur ces articles électroniques représente un geste qui vise à économiser nos ressources. En effet, il y a un grand nombre de matériaux recyclables qu’on peut récupérer de ces articles dont, entre autres, l’or, le verre, l’argent, le palladium, le cuivre ou encore l’étain. Qu’il s’agisse de réparer ou de mettre à niveau un appareil électronique ou de recycler les matériaux qu’il contient dans le cas où il n’est plus fonctionnel, il est important de veiller à bien choisir l’organisme ou l’entreprise à qui on souhaite confier ces tâches. On note, par exemple, que les matériaux recyclages sont souvent reliés aux matériaux toxiques dans les appareils électroniques. De ce fait, il faut être assuré de la démarche de l’entreprise ou de l’organisme pour que celle-ci soit en faveur de l’économie des ressources et vise à préserver la santé de chacun ainsi que l’environnement tout en respectant les normes requises tout au long de chaque processus.

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La situation de la récupération du matériel électronique à Montréal & aux Canada

En 2003, l’ITAC (Association canadienne de la technologie de l’information) et l’EFC (Électro-Fédération Canada) fondent un organisme du nom de RPEC (Recyclage des produits électroniques Canada). Il s’agit d’un organisme à but lucratif dirigé par les fabricants qui œuvre pour l’élaboration, la promotion et la mise en œuvre de solutions durables pour le recyclage des articles électroniques arrivés en fin de vie. L’organisme est fort de près de 30 fabricants de produits électroniques de premier plan lesquels ont pour objectif de voir une gestion adéquate des déchets électroniques au Canada. C’est ainsi que l’organisme s’associe à l’industrie et au gouvernement dans ses efforts pour que des alternatives concrètes et réalisables puissent être prises afin de recycler les produits électroniques dans le respect de l’environnement et de ne pas recourir aux sites d’enfouissement ou à des acheminements illégaux vers des pays en développement. Ainsi, qu’il a mis en place au Canada ont rencontré des résultats favorables, détournant « depuis 2004 (…) plus de 380 000 tonnes de produits électroniques en fin de vie utile des sites d’enfouissement en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, en Québec, en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard, et à Terre-Neuve. »

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Récupérer le matériel informatique tant à québec & qu’à montréal

Le recyclage électronique doit être l’affaire de tous, chacun devant effectuer un geste en faveur de notre planète. Plusieurs solutions s’offrent aux citoyens pour se défaire de manière responsable de leurs anciens équipements électroniques. Ainsi, ils peuvent généralement compter sur le programme de récupération et de recyclage du fabricant en cas d’achat d’un équipement neuf. Également, ils ont la possibilité de recourir à l’écocentre le plus proche si l’équipement dont ils souhaitent se défaire est accepté au sein de celui-ci. En outre, il existe des entreprises spécialisées dans la récupération et le recyclage électronique auxquelles on peut s’adresser. Pour ce qui est de notre compte, nos démarches sont effectuées dans un respect total de l’environnement et sont prises en charge par des professionnels qui ont reçu des formations conséquentes à ces sujets.

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Le dépotoir ou site d’enfouissement est-il le lieu idéal pour récupérer notre matériel Informatique

Selon Environnement Canada (2003), plus de 140 000 tonnes de déchets électroniques font l’objet d’un enfouissement chaque année dans notre pays, ce qui équivaut à 59 % de nos déchets électroniques ou « au poids d’environ 28 000 éléphants d’Afrique adultes » selon ce même site. Cela implique donc la présence de PC, téléphones mobiles et autres produits électroniques dans ces sites.

En contrepartie, nous recyclons & récupérons encore très peu nos produits électroniques et informatiques étant donné que seulement 6% passe par un procédé de recyclage alors que Recyc-Québec affirme que 80% des pièces informatiques et électroniques sont recyclables ou réutilisables.

Il est pourtant utile de rappeler que l’enfouissement ou la mise en décharge de matériel informatique dans les sites d’enfouissement ne présente pas que des avantages. En effet, le matériel électronique, dont entre autres les PC, contiennent des substances chimiques toxiques telles que le mercure, le plomb, l’amiante, l’arsenic et le cadmium qui peuvent, progressivement, s’infiltrer dans le sol ou être rejetés dans l’atmosphère au risque de mettre en danger l’environnement ainsi que la santé des communautés riveraines.

On peut ainsi noter certains dangers comme la pollution du sol, l’émission d’un gaz à effet de serre qui est 21 à 30 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, le méthane, par les matériaux enfouis ou encore l’émission du dioxyde de carbone, un autre gaz à effet de serre.

Les dangers de ces substances et de ces gaz ne sont pourtant plus à présenter pour beaucoup et nombreux sont les risques qui y sont liés pour ne citer que ceux-ci en exemple :

              – Atteinte tubulaire rénale pour le mercure;
              – Grave atteinte du système cérébral de l’enfant pour le plomb;
              – Cancer du poumon pour l’amiante;
              – Arythmie cardiaque pour l’arsenic en cas de fortes concentrations dans l’eau potable;
              – Dysfonctionnement rénal pour le cadmium;